Le Métavers s’apprête-t-il à révolutionner le retail ?

« Meta », comme au-delà et « Vers », comme univers. Interagir au-delà de notre univers, c’est la promesse vertigineuse que nous lance le Metavers. Dans ce monde virtuel, on peut assister à des concerts, participer à des réunions d’affaires ou suivre des cours, par le biais de son avatar. Et si, demain, les consommateurs y faisaient aussi leur shopping ? Loin d’être une fiction, le marché du Métavers, dans son ensemble, est estimé à 5 000 milliards de dollars d’ici à 20301. Un potentiel gigantesque qui bouleversera, nécessairement, l’avenir du retail.

Une promesse balbutiante, mais bien réelle, pour le secteur du retail

En réalité, il n’existe pas un, mais plusieurs Métaverse, très différents les uns des autres. Leur point commun est d’être accessible via la technologie VR (réalité virtuelle), et de permettre d’interagir avec les autres personnes par le biais d’un avatar. Dans chacun d’eux, il est possible d’acheter un bâtiment, de créer des événements ou de vendre des objets virtuels. Les marques commencent donc à s’y intéresser de près, à l’instar de Nike ou Balenciaga, pour ne citer que ces deux exemples. Elles y développent des collaborations avec des jeux vidéo, ou encore y lancent des collections capsules de vêtements virtuels.

S’il fascine, l’avenir de ce méta-monde n’est pas pour autant encore tout à fait clair. La technologie, prometteuse, en est à un stade embryonnaire. Et, pour l’heure, le Metavers reste une destination de niche, privilégiée par les acteurs du gaming, de la culture ou du luxe, qui voient dans les NFT une parade intéressante à la contrefaçon. 

La démocratisation pourrait, néanmoins, venir très rapidement. Les progrès techniques avancent à la vitesse de la lumière et, du côté des consommateurs, l’engouement est là. Près de 60 % d’entre eux se déclarent enthousiaste à l’idée de la transposition de leurs activités quotidiennes dans le Métavers. Demain, c’est donc le retail qui risque bien d’y faire sa révolution. 

Une expérience-client décuplée

Tout concorde, en effet, pour faire de ce monde parallèle le futur terrain de jeu des acteurs du retail et, notamment, des centres commerciaux. La pandémie de la Covid-19 a accéléré le passage à la consommation numérique, modifiant les expériences et les attentes des consommateurs. Ces derniers sont en quête de rapidité, de personnalisation, d’émotions. Dans le même temps, la crise sanitaire a renforcé le besoin d’interaction humaine et a remis en lumière le sens de la communauté. Le Métavers répond à ces enjeux. Dans cet espace immersif, perpétuellement ouvert, les consommateurs peuvent créer des liens et interagir aussi facilement que dans le monde physique. 

Depuis le confort de son canapé, le client plonge en quelques clics au cœur de son magasin en 3D. Il déambule au sein des différents espaces et flâne en contemplant les vitrines. Envie d’une tenue en particulier ? En un clin d’œil, il est transporté dans la boutique et le rayon de son choix. Et, si un vêtement lui plaît, il n’a qu’à l’essayer dans la cabine virtuelle ! Comment rêver d’une meilleure omnicanalité ?

Au-delà de la simple duplication virtuelle des points de vente, l’expérience qui est offerte aux consommateurs se révèle très riche. Ces derniers peuvent bénéficier de promotions et privilèges personnalisés, orchestrés dans de puissantes stratégies marketing. On pourrait même aller jusqu’à imaginer des services d’assistants personnels pour enrichir encore l’expérience. Dans le Métavers, cette dernière n’est pas seulement augmentée, elle est littéralement décuplée !

Un bouleversement profond des stratégies marketing

Conscients de ce potentiel, certains acteurs du retail se sont déjà lancés dans l’aventure du Métavers. Ainsi, le groupe Casino a récemment débarqué sur The Sandbox pour y proposer des promotions et des bons d’achat, à utiliser dans le monde réel. Carrefour a, lui aussi, acheté une parcelle de terrain sur la même plate-forme, tandis que le magasin Le Printemps propose à ses clients son alter-ego, entièrement en 3D. Dans le domaine de la mode, des méta-collections voient le jour, telles « Lime Glam », disponible sur la plate-forme Zepeto. Ces vêtements sont conçus spécifiquement pour être portés dans le monde virtuel. Un nouveau choix s’ouvre aux clients, entre tenue physique ou numérique, et pourquoi pas les 2 ?

Le changement dans les habitudes de consommation est tel qu’il nécessitera, obligatoirement, une très grande adaptation chez les acteurs du retail. Pour profiter de l’extraordinaire potentiel du Métavers, ces derniers doivent acquérir de nouvelles compétences, telles que la conception de stratégies de marketing Web3. Ils devront aussi s’adapter à un nouvel état d’esprit, dont la tendance se dessine déjà sur les réseaux sociaux : la GenZ aime s’y créer une, voire plusieurs identités, à travers des personnages fictifs. La réalité y est déformée, les vies embellies. 

Cette tendance va s’amplifier encore dans le Métavers avec les avatars, qui donnent d’infinies possibilités en la matière. Un même consommateur aura ainsi, probablement, plusieurs personnas. Les stratégies marketing, quant à elles, seront donc nécessairement plus complexes. L’abondance des données générées par les utilisateurs à partir des casques VR permettra également aux marques de se rapprocher de leurs clients. Le consommateur, dans le même temps, aura plus de pouvoir. Demain, c’est lui qui créera la communication et les contenus. Et il sera rémunéré pour cela, en NFT ou dans le cadre de programmes de fidélité en cryptomonnaie !

Des possibilités qui ont de quoi donner le vertige. Une chose est sûre :  pour se saisir du potentiel offert par le Métavers, les acteurs du retail devront revoir, en profondeur, leur mindset !

Chat GPT : l’outil conversationnel qui s’apprête à révolutionner le retail !

Depuis son lancement en novembre 2022, Chat GPT connaît une popularité fulgurante. 5 jours seulement après sa création, il avait déjà atteint le million d’utilisateurs. Deux mois plus tard, ils étaient plus de 100 millions à l’avoir adopté. Cet outil conversationnel basé sur l’IA est capable de produire du texte naturel et de comprendre des requêtes complexes. Il sait tout écrire, ou presque : rédiger un mail, coder, donner et classer des arguments de vente adaptés à des publics ciblés. Des atouts qui en font un véritable allié des retailers pour améliorer l’expérience d’achat de leurs clients.

Chat GPT, un outil puissant pour le retail

Créé par l’entreprise américaine OpenAI, Chat GPT offre une multitude d’applications commerciales. Il peut aider les entreprises à générer des mots clés pour un meilleur référencement sur les sites de e-commerce. Il peut aussi fournir aux clients des recommandations d’achat plus personnalisées, répondre à des questions sur les produits et faciliter le processus commercial en utilisant l’IA pour comprendre leurs préférences et leurs habitudes de consommation. 

Et, ce n’est pas tout ! Chat GPT est aussi un formidable outil pour aider à générer des descriptions de produits ou encore rédiger des posts promotionnels destinés aux médias sociaux. Il sait aussi rédiger du code et automatiser le service client, via des chatbots capables de gérer les questions, quelle que soit leur formulation.

Chat GPT, un outil innovant, bientôt rejoint par des solutions concurrentes

S’il a ouvert la voie, Chat GPT ne restera pas longtemps le seul outil conversationnel du marché. Dans ce domaine, tout s’accélère. L’entreprise chinoise de commerce en ligne JD.com, a récemment annoncé qu’elle s’apprêtait à lancer une solution similaire. Andy Jassy, PDG d’Amazon, a quant à lui déclaré que son groupe travaillait depuis longtemps déjà sur un outil de ce type, lui aussi basé sur l’intelligence artificielle. Première solution à démocratiser réellement l’utilisation de l’IA, Chat GPT représente surtout une tendance émergente, qui ne fera que se renforcer dans les années à venir.

Chat GPT, un outil à perfectionner

Gain de temps et de productivité, amélioration de la satisfaction clients : Chat GPT offre un immense potentiel aux entreprises. Après le commerce en ligne, les acteurs du retail devraient eux aussi s’en emparer, de plus en plus. Toutefois, ils ne doivent pas oublier que cet outil n’est pas parfait. Chat GPT peut produire certaines erreurs, et si de trop nombreuses informations erronées lui sont transmises, il arrive qu’il s’oriente sur la mauvaise voie. Enfin, il n’est pas encore possible de décrypter avec précision le cheminement qui a mené à une décision, ni la source des données utilisée pour la réponse fournie. 

Aussi malgré la vague d’enthousiasme face aux possibilités incroyables de Chat GPT, il convient donc de faire preuve de prudence. Les entreprises doivent être conscientes de ses limites et l’utiliser avec discernement. En gardant bien à l’esprit que l’IA, aussi performante soit-elle, ne remplace pas (encore) l’humain.

Immobilier tertiaire : cap sur l’éco-innovation grâce à la taxonomie verte !


Vous avez dit taxonomie ? Derrière ce mot à la consonnance barbare, se trouve un enjeu essentiel : la classification des activités économiques ayant un impact favorable sur l’environnement. Une obligation qui s’impose, depuis le 1er janvier 2023, aux entreprises de plus de 250 collaborateurs, qui affichent un chiffre d’affaires dépassant les 40 M€ ou les 20 M€ de bilan. Objectif : orienter les investissements des acteurs économiques vers des activités durables ! Tour d’horizon des initiatives menées dans le secteur de l’immobilier tertiaire.

Taxonomie, de quoi parle-t-on ?

Dans l’immobilier tertiaire, les entreprises qui construisent, rénovent, achètent, louent ou exploitent des bâtiments, de même que les acteurs financiers détenant des biens immobiliers, doivent désormais recenser, parmi leurs actifs, ceux qui sont « alignés » avec les critères de la taxonomie verte. Au niveau européen, les 6 objectifs environnementaux dans ce domaine sont l’atténuation du changement climatique, l’adaptation, l’eau, l’économie circulaire, la pollution et la biodiversité. 

Pour être considérée comme alignée avec les critères de la taxonomie verte, une activité doit contribuer substantiellement à l’un de ces six objectifs, et ne porter atteinte à aucun des 5 autres. Elle doit aussi respecter un socle de garanties sociales minimales et être conforme à un ensemble de critères techniques définis pour chacun des 6 grands objectifs.

Quelles possibilités d’actions dans le retail ?

Les grands groupes immobiliers de la distribution sont concernés au premier chef par ces obligations. Nombre d’acteurs du retail ont d’ores et déjà entrepris des mesures volontaristes en ce sens. Mais si la transformation des bâtiments constitue un enjeu environnemental majeur, elle implique aussi de fortes répercussions stratégiques et financières. Il s’agit donc de prioriser.

Dans un centre commercial, le chauffage et l’éclairage sont les postes les plus énergivores. Pour atteindre les objectifs fixés par la taxonomie verte, les chantiers prioritaires doivent donc se concentrer, en premier lieu, sur l’isolation et les équipements de chauffage, ainsi que sur la climatisation et la luminosité.

Quel positionnement des foncières face à l’investissement vert ?

C’est le chemin qu’ont choisi de suivre la plupart des groupes immobilier du retail pour rendre leurs actifs plus durables et responsables. Hammerson, propriétaire des Terrasses du Port à Marseille, a ainsi misé sur les énergies renouvelables. Son centre commercial est équipé d’une ferme solaire qui produit 20 % de la consommation énergétique des parties communes et est raccordée à la centrale de géothermie Thassalia. L’entreprise prévoit également d’installer un système de traitement des biodéchets par biométhanisation.

Urw s’est, quant à lui, engagé à réduire la consommation énergétique dans ses centres en déclenchant la climatisation à 26 degrés et en abaissant le chauffage à 17 degrés. Les éclairages des parkings ont également été réduits de 30 %, tandis que les lumières du centre sont complètement éteintes en dehors des heures d’ouverture. En parallèle, le groupe a mis en place des opérations de régénération urbaine qui s’intègrent parfaitement dans le tissu urbain, comme le montre l’exemple des Ateliers Gaîté.

Klépierre, l’un des leaders du secteur, impose la création de sas lors de chaque rénovation, pour limiter l’apport d’air chaud ou froid. Les chaudières à gaz sont remplacées par des pompes à chaleur ou de la géothermie, et des climatisations équipées de tours réfrigérantes adiabatiques (méthode de rafraîchissement basée sur la vapeur d’eau) sont installées.

Enfin, les centres Apsys ont opté pour une approche globale, incluant la mise en place de rondes nocturnes systémiques, la sensibilisation des commerçants via des actions pédagogiques régulières autour du « bail vert », ainsi qu’un suivi particulièrement rigoureux de la part des équipes de direction lors des réaménagements des locaux commerciaux. 

Autant d’initiatives qui témoignent de la prise de conscience écologique des groupes immobiliers du retail et de leur engagement volontariste en faveur d’investissements plus durables. 

Inflation explosive en France : quels impacts sur le retail ?

Guerre en Ukraine et crise énergétique obligent, l’année 2022 a été marquée par le réveil de l’inflation. En un an, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 5,9 % en France, atteignant même jusqu’à 6,2 % en octobre 2022. Une situation inédite, qui se traduit directement dans les comportements d’achat des consommateurs et contraint les acteurs du retail à adapter leurs stratégies.

Femme au supermarché analysant une bouteille de lait

Un réveil de l’inflation attendu

Avec près de 6 % de hausse enregistrée en 2022, l’inflation en France est bien loin des 2 % cible fixés par la Banque centrale européenne. D’autant que ce chiffre masque une réalité plus sévère encore : sur certains produits alimentaires, l’augmentation atteint 16,9 %. Et, dans le secteur de l’énergie, elle s’élève même à 19,2 %.

Une situation partagée par l’ensemble de nos voisins européens, qui se traduit par une consommation en baisse au sein de la zone euro. Malgré ce contexte inédit, les effets de la crise énergétique apparaissent toutefois plus modérés que prévu. Au quatrième trimestre 2022, en Europe, l’activité économique est ainsi resté globalement stable.

Quant aux Français, ils ont dépensé bien plus que les années précédentes. On observe en revanche une réorientation de leur budget. Au premier semestre, leurs dépenses se sont dirigées principalement vers les produits non-alimentaires, dans la continuité de la période post-Covid. Au second semestre au contraire, leurs achats se sont portés sur l’alimentation, compte tenu de l’accélération de l’inflation.

L’heure aux arbitrages budgétaires pour les consommateurs

Dans le contexte inflationniste actuel, les achats « plaisir » et shopping » se font, quant à eux, bien plus rares. Les consommateurs, fortement impactés par la hausse des prix, se soucient davantage de préserver leur trésorerie, quand elle existe, de couvrir leurs dettes ou de satisfaire leurs besoins primaires (manger, se loger…). L’indicateur de l’Insee synthétisant la confiance des ménages est ainsi tombé à 82, en décembre 2022, bien en-deçà de sa moyenne de 100 qu’il affiche sur la longue période. En début d’année, il culminait encore, en effet, à 99.

Or, si ce nouveau comportement des consommateurs est bien naturel, il se révèle aussi une mauvaise nouvelle pour les détaillants. D’après la CCI de Paris, pour 61 % de l’ensemble des commerçants, l’inflation a entraîné des répercussions, importantes, voire très importantes sur leur activité durant les dernières soldes de janvier : 46 % des commerçants évoquent ainsi unebaisse du pouvoir d’achat des consommateurs, 28 % un changement de priorité dans leurs dépenses, et 25 % une baisse de la fréquentation. Selon un sondage réalisé par Deloitte en octobre 2022, plus de 70 % des consommateurs se disaient par ailleurs inquiets de la hausse des coûts des achats quotidiens.

Un plan anti-inflation activé début mars

Dans ce contexte, le ministre de l’économie et des finances, de la souveraineté industrielle et du numérique, Bruno Le Maire, et Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des PME, du commerce, de l’artisanat et du tourisme, ont annoncé la mise en place d’un « trimestre anti-inflation » début mars.

Celui-ci se traduit par de nouvelles marges de manœuvres accordées aux distributeurs. Ainsi, les produits qui seront vendus aux prix « les plus bas possibles » seront « choisis librement », et pourront varier d’une région à l’autre. Dans les rayons, ils seront identifiables grâce à un logo tricolore « trimestre anti-inflation« . Ces opérations commerciales porteront essentiellement sur les produits de marques de distributeurs.

En juin 2023, débutera une nouvelle vague de négociations, afin d’ajuster le dispositif. Selon le ministre, un ralentissement de l’inflation des matières premières et du fret maritime sont à prévoir au deuxième semestre.

Une accalmie prévue en 2024

Après la rapide et forte hausse de 2022, l’inflation devrait se stabiliser cette année autour de 6 %, un niveau toujours élevé. L’année sera marquée par deux périodes distinctes : un pic attendu au premier semestre, suivi d’une décrue progressive mais très nette, sur le reste de l’année.En glissement annuel, l’inflation descendrait alors à 4 % au quatrième trimestre 2023. 

Puis, en 2024 et 2025, la Banque de France annonce un niveau de l’indice des prix à la consommation pour les ménages français situé respectivement autour des 2,5 et 2,1 %.

Concernant la croissance, une très nette baisse est en revanche prévisible pour 2023, alors que celle-ci se situait à 2,6 % en 2022. Selon plusieurs publications économiques et premières prévisions estimatives, la stabilité économique devrait être de retour en 2024-2025, avec un premier retour à la hausse du PIB, à 1,2 % puis à 1,8 % d’ici trois ans.

En attendant, les acteurs du retail et du commerce dans leur ensemble devront donc s’habituer à une nouvelle expression : s’armer de patience.

index de l’égalité professionnelle

portrait accessite

97/100 pour Accessite ! 📣

Nous sommes fiers de vous annoncer que nous avons obtenu le score de 97/100 sur l’index de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes pour l’année 2023. 👏

Concernant les critères de ce score :

➡ L’écart de rémunération femmes-hommes,
➡ L’écart de répartition des augmentations individuelles,
➡ Le nombre de salariées augmentées à leur retour de congé de maternité,
➡ La parité parmi les 10 plus hautes rémunérations.

L’équité et l’inclusion sont essentielles à la réussite de nos équipes. 🚀

Promenade Sainte-Catherine : l’activité commerciale dépasse l’avant-Covid

Avec 37 commerces répartis sur 18.000 m°, la Promenade Sainte-Catherine accueillait pré-Covid près de 6 millions de visiteurs par an. Si la fréquentation reste encore en retrait, le centre commercial géré par Accessite affiche une activité commerciale supérieure à celle de l’avant-crise, et se prépare à prolonger cette dynamique avec le lancement d’une marketplace.

Les explications de Vincent Mauvage, directeur de la Promenade Sainte-Catherine.

Inaugurée en 2015, sur le site des anciennes imprimeries du journal Sud Ouest, la Promenade Sainte-Catherine a justifié 100 millions d’euros d’investissements, portés par Redevco, la foncière propriétaire du site, pour aménager et rendre accessibles 18.000 m2 de surfaces commerciales,surmontées par une centaine de logements.

Sept ans après son inauguration, le centre a remporté son premier pari : celui de ne plus être perçu simplement comme un centre commercial. «Il y a encore des choses à faire, mais nous sommes aujourd’hui parfaitement intégrés au circuit de visite en centre-ville et les enquêtes, quantitatives et qualitatives, nous confirment que le site est connu, bien perçu et apprécié, tant en matière d’architecture que d’organisation de l’espace, avec cette

place centrale qui ressemble à une agora de rendez-vous », estime Vincent Mauvage, directeur de ce site opéré par Accessite, filiale de Nexity spécialisée dans l’immobilier commercial, qui gère également le centre Rive droite à Lormont.

Comme beaucoup de centres commerciaux, la Promenade Sainte-Catherine axe donc son marketing et sa communication sur cette dimension “lieu de vie” , propice aux rencontres et aux expériences, avec comme baseline : « laissez-nous vous surprendre ».

Dernière initiative en date : le centre a lancé début novembre sa webradio, avec des émissions diffusées en direct et des cartes blanches offertes aux entreprises du territoire, en attendant les traditionnelles décorations de fin d’année, dont l’iconographie s’éloignera des codes de Noel pour aller vers ceux du réemploi et de l’éco responsable, à l’image du sapin conçu avec Nomads Surfing, qui s’illuminera quand les visiteurs pédaleront sur des vélos dédiés.

Une promenade ouverte 7j/7 et bientôt 24h/24 en ligne

Même si la Promenade Sainte-Catherine profite d’une fréquentation régulière au fil des saisons, avec un creux estival compensé par la présence des touristes, les fêtes de fin d’année restent le principal pic d’activité attendu d’une année qui devrait se solder sur une fréquentation encore inférieure à l’avant-crise Covid. « On accueillait avant Covid près de 6 millions de visiteurs par an.

Jusqu’en début d’année, nous étions encore nettement en retrait, mais depuis l’été la dynamique nous rapproche des flux de 2019 », détaille Vincent Mauvage. Le niveau d’affaires enregistre quant à lui une progression par rapport à 2019. « La proportion d’acheteurs parmi nos visiteurs augmente, tout comme le panier moyen », commente le directeur.

Le chiffre d’affaires cumulé sur douze mois glissant s’établit à 62 millions d’euros, et le gestionnaire met à profit le turn-over pour entretenir cette dynamique. « On voit par exemple que le loisir et la restauration ont pris de l’importance, au détriment de l’équipement de la personne », estime Vincent Mauvage, qui se réjouit par ailleurs de l’arrivée, et des premiers succès, d’enseignes spécialisées dans la seconde main, à l’image d’Easy Cash, ou de la boutique gérée par l’association Ikos.

Si sa situation de centre-ville interdit toute velléité d’expansion physique, la Promenade Sainte Catherine, déjà ouverte 7 jours sur 7, mise sur le numérique pour étendre virtuellement ses plages d’ouverture. Le centre étudie ainsi la mise en place d’une place de marché dédiée à ses locataires : une « marketplace » sur laquelle l’ensemble des stocks des marchands participants seraient disponibles, avec le choix entre livraison à domicile ou retrait en magasin.

Les locataires, qui pour certains disposent déjà de leur propre e-commerce, adhèrent-ils à la démarche ? « On doit les convaincre que l’omnicanal ne s’arrête pas à l’enseigne commerciale, c’est la première étape la plus difficile », admet Vincent Mauvage. Un tiers des enseignes de la Promenade aurait fait part de son intérêt. pour le projet. « Il y a des freins à lever notamment sur le plan technique  mais l’accueil est plutôt bon, et on devrait pouvoir lancer une première version de cette marketplace au printemps, avec la conviction que petit à petit tout le monde va s’y mettre », assure-t-il enfin.

Portrait : Jérôme Piaulet

JP

Jérôme Piaulet, Capitaine d’équipe !

Le CV de Jérôme Piaulet illustre un parcours couronné de succès. Celui qui se prédestinait à une carrière dans le milieu sportif tracera son sillon dans l’univers de la distribution, puis dans l’immobilier de commerce. Résolument optimiste, il n’a de cesse de croire en la force du collectif depuis quatorze ans chez Accessite, où il a été promu, en 2019, directeur du Property Management. Portrait d’un passionné de la relation et de la satisfaction client. 

Rien ne prédestinait Jérôme Piaulet à l’immobilier. Enfin presque rien puisqu’en cherchant bien, ce fils de commerçant (ses parents était volaillers dans l’Indre) cultive très jeune, aux détours des allées des marchés, la relation client. Après une excursion à l’UFR STAPS de Clermont-Ferrand (il se prédestinait à une carrière dans le management sportif), Jérôme Piaulet rebondit dans le… commerce.

« Je débute mon parcours professionnel avec un projet d’un nouveau genre : la création du plus grand magasin Décathlon d’Europe (15 000 m2) au pied du Stade de France à Saint-Denis en 1998. » Pour animer ce temple de la consommation qui recèle, à l’époque, 50 000 produits sur trois niveaux, Jérôme Piaulet fait de nombreux aller-retours entre l’Hexagone et les États-Unis. L’objectif ? Importer un nouveau concept – celui de tester le matériel sur place avec un mur d’escalade, un panier de basket ou encore un parcours vélo enfant – pour renouveler l’expérience client. Ce projet donne surtout l’occasion à Jérôme Piaulet de participer de près à la Coupe du monde 98 organisée par la France.

« C’était une aventure très formatrice : nous avons contribué à la construction du quartier et de son offre de commerce auprès des élus locaux, comme de l’État », se remémore-t-il. Son affection pour le commerce ne le quittera plus jamais. 

Du sport et loisirs à l’art de la table 

En 2003, Jérôme Piaulet se laisse convaincre par Olivier Kauffmann – ancien directeur général France de Décathlon –, pour emprunter le sentier de l’entreprenariat. « Je le rejoins dans le sud de la France, où depuis le garage d’une maison, nous créons de toute pièce le concept Cabesto autour des plaisirs de l’eau et de la mer. » Derrière cette enseigne, l’investisseur n’est autre que le propriétaire de Décathlon, la famille Mulliez. En travailleur acharné, Jérôme Piaulet gère avec brio plusieurs sujets en six mois : l’implantation du premier magasin à Toulon, le recrutement de collaborateurs ou encore le merchandising. « C’était sans conteste une expérience exaltante et passionnante », clame-t-il. Un an plus tard, Jérôme Piaulet s’éloigne de l’univers du sport et loisirs, pour rejoindre celui des arts de la table. Il est casté directeur général adjoint des opérations retail d’Arc International. Un poste qu’il occupera quatre ans et qui l’amènera à faire la rencontre d’Alexandre Séjourné et Maxime Péribère –deux ex-Marques Avenue –, respectivement à la tête d’Accessite depuis 2005 et 2008. « Nos premiers échanges ont lieu dans le premier actif géré par Accessite, le centre-commercial Domus en région parisienne », se rappelle-t-il. Jérôme Piaulet ne le sait pas encore, mais il s’apprête à passer de l’autre côté du miroir. 

L’épopée Accessite 

Un jour de 2008, Jérôme Piaulet retrouve Maxime Péribère rue Rambuteau à Paris. Le cofondateur d’Accessite souhaite le débaucher pour coiffer la casquette de Coordinateur  des opérations du groupe. « Intrigué par l’aspect de gérer de l’immobilier de commerce pour le compte de tiers, j’accepte cette la proposition sans hésiter. » En véritable entraîneur d’équipe – « jouer collectif est une condition sine qua non pour la réussite d’une entreprise » –, Jérôme Piaulet structure son département et s’assure de la bonne gestion des lieux de commerce en portefeuille. À ce poste qu’il occupe pendant 11 années, il se dit ‘‘fier’’ d’avoir participer à une aventure humaine ‘‘hors-norme’’. « Nous avons apporté un supplément d’âme au property management avec une vraie vision commerce.  » De cette période, Jérôme Piaulet retient sa rencontre avec le designer Philippe Starck pour un projet de restaurant à l’entrée du Marché Serpette aux Puces de Saint-Ouen pour le compte de Grosvenor Continental Europe. « J’y suis allé au culot et nous avons créé Ma Cocotte. Avec ce projet, nous avons prouvé que nous étions en mesure d’apporter de nouvelles idées pour dynamiser l’image des Marchés Paul Bert et Serpette des Puces de Saint Ouen  avec le concours d’une icône du design. » 

Optimiste et bienveillant 

Exigeant, parfois (trop) impatient, mais surtout optimiste, bienveillant et à l’écoute de son équipe, Jérôme Piaulet est promu directeur du property management d’Accessite en 2019. « Je ne vais pas me refaire : je crois profondément en l’être humain et à la culture du résultat ! » Avec l’appui de 70 collaborateurs sur 130 que compte le groupe, il n’hésite pas à se remettre en question pour donner le meilleur, et ainsi gérer et valoriser de manière offensive les actifs de ses clients-investisseurs. « Je suis un passionné de la relation et de la satisfaction client », répète-t-il à l’unisson. Pour Domus, Lillenium, Saint-Sébastien ou encore Promenade Saint-Catherine, Jérôme Piaulet s’attache à s’appuyer sur la régionnalité de chaque actif pour leur donner du ‘‘sens’’. « Il est primordial de prendre en compte le local pour confectionner ou redynamiser un site commercial. » 

 2022 marque le lancement du plan qualité d’exploitation, dont Jérôme Piaulet est fier. « Avec cet outil que nous avons testé dès 2020, nous sommes en capacité de collecter de la data pour mieux piloter chaque site. » Se revendiquant comme un ‘‘bon’’ épicurien, Jérôme Piaulet se ressource principalement en Corse au contact de la nature. Avant de toujours revenir à sa passion de toujours : le commerce. 

Jérôme Piaulet en six dates clés :

  • Avant 2003 : dix ans chez Décathlon 
  • 2003 : participe à la création de Cabesto
  • 2004 : directeur général adjoint des opérations retail, ARC International
  • 2006 : Directeur du concept, Cabesto 
  • 2008 : Coordinateur des opérations puis directeur des opérations, Accessite
  • 2019 : directeur du Property Management, Accessite

Présentation du Projet « Gratte-ciel Grand centre-ville » à Villeurbanne

Gratte-ciel Grand centre-ville

ACCESSITE et ACTIMO présentent le projet « Gratte-ciel Grand centre-ville » à Villeurbanne !

Sur le stand d’ACCESSITE, au SIEC, la Société villeurbannaise d’urbanisme (SVU) interviendra le mercredi 21 septembre à 11 h 30, pour présenter son projet Gratte-Ciel GRAND centre-ville. L’occasion de découvrir ce projet commercial inédit qui va doubler le cœur historique de la 2e ville de la Métropole de Lyon, 100 ans après sa création.

Gestionnaire unique et historique des Gratte-Ciel de Villeurbanne, la Société villeurbannaise d’urbanisme (SVU), acteur clef au service du centre-ville et du développement économique du territoire, a mobilisé 40 millions d’euros pour un projet d’extension du cœur commercial du centre-ville. Ce projet, baptisé Gratte-Ciel GRAND centre-ville, vient doubler le socle commercial du centre-ville de Villeurbanne d’ici à 2030 pour le transformer en profondeur.

Un programme qui porte en lui une dimension durable et responsable, avec des réflexions menées autour de la logistique, de la réduction des déchets, du confort urbains, des mobilités douces, de l’appropriation de l’espace public, de la concertation avec les habitants et usagers… Ce prolongement du centre existant accueillera à terme, sur 8 hectares : 850 logements, 22 000 m2 d’équipements publics, 5 000 m2 de bureaux, 2,7 hectares d’espaces publics et 16 000 m2 de commerces et services.

Pour mener à bien cette grande transformation, la SVU peut compter sur ses partenaires depuis 6 ans, ACCESSITE et Actimo. Ensemble ils apportent leur expertise en matière de conseil en gestion et programmation d’immobilier commercial à 360°. Cette collaboration se déroule autour d’un accompagnement qui va du plan de marchandisage jusqu’à la signature des baux, en passant par la veille et le conseil sur les mutations commerciales et la pré commercialisation à l’échelle du grand centre-ville.

« La force d’ACCESSITE et ACTIMO et leur plus-value pour la SVU, foncière commerciale de centre-ville, sont d’apporter un double regard de commercialisateur et de gestionnaire, qui mêle une connaissance fine du marché et de ses attentes et une maitrise des enjeux d’exploitation de pôles commerciaux. À nos côtés, ils nous aident à porter un projet d’aménagement commercial équilibré, attractif et utile aux habitants et usagers de la ville ».