Accessite célèbre son engagement pour l’égalité avec un score de 92/100

Chez Accessite, l’égalité entre les femmes et les hommes est au cœur de nos valeurs et de notre culture d’entreprise. Nous sommes fiers d’annoncer que notre engagement envers cette cause fondamentale s’est traduit par un score exceptionnel de 92/100 à l’Index Égalité Femme-Homme cette année. Cet accomplissement est le résultat de mesures concrètes et d’une volonté inébranlable de promouvoir un environnement de travail inclusif et respectueux pour tous.

Un Engagement Constant

L’égalité des genres chez Accessite n’est pas seulement une question de conformité, mais un engagement profondément ancré dans notre manière de fonctionner au quotidien. Nous avons mis en place diverses initiatives pour assurer une réelle équité, allant de la formation sur la diversité à l’inclusion ainsi que les politiques de recrutement équitables.

Mesures et Résultats

Notre score à l’Index Égalité Femme-Homme reflète les mesures tangibles que nous avons adoptées pour réduire les écarts de rémunération, favoriser l’accès des femmes aux positions de leadership et assurer une égalité des chances dans les progressions de carrière. Nous avons également mis l’accent sur une meilleure articulation entre vie professionnelle et vie personnelle, un enjeu crucial pour l’égalité des genres.

Invitation à l’Action

Nous invitons toute notre communauté – employés, partenaires, clients et parties prenantes – à se joindre à nous dans cet engagement. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir où l’égalité n’est pas seulement un objectif, mais une réalité vécue au quotidien.

Rencontre avec Eric Polèse, nouveau directeur technique national d’exploitation d’Accessite

Dans le monde dynamique de l’immobilier commercial, les parcours professionnels peuvent souvent être aussi variés que les projets eux-mêmes. C’est le cas d’Eric Polèse, dont la carrière éclectique l’a mené à travers divers secteurs et géographies, lui donnant une perspective unique sur l’industrie du retail. De ses débuts post-armée au Club Med à ses rôles stratégiques avec des géants comme le groupe Casino, SFR et Unibail-Rodamco, jusqu’à Hammerson à Marseille et aujourd’hui Accessite, Eric Polèse a navigué avec succès dans ce monde en constante évolution. Dans cet entretien, il partage sa vision du métier, ses perspectives et ses ambitions pour l’avenir du secteur.

En tant que Directeur Technique National d’Exploitation, quelles sont vos principales responsabilités ?

Je dirige l’ingénierie immobilière, technique, sécurité et la gestion immobilière du parc géré par Accessite pour compte de tiers. Mon rôle couvre la construction, le pôle achat, et je supervise également nos responsables régionaux. Je m’assure que la maintenance quotidienne est correctement effectuée, mais aussi de la maîtrise des risques et du développement durable de nos sites.

Comment définiriez-vous votre approche de la gestion technique et opérationnelle au sein d’Accessite ?

Je suis arrivée récemment. Pour le moment, je m’attache à redéfinir certains processus pour les rendre plus efficaces. Face à l’inflation et aux défis actuels du marché du retail, mon but est de redonner dynamisme et simplicité à nos opérations, tout en intégrant des aspects de développement durable.

Mon approche vise à être un facilitateur et à instaurer une dynamique transversale au sein de l’entreprise. Il est crucial de maintenir un lien étroit avec le terrain tout en veillant à l’application des procédures et à la valorisation des actifs de nos clients.

Comment les évolutions technologiques influencent-elles votre rôle et vos stratégies ? 

Les évolutions technologiques, notamment dans l’IA, transforment notre manière de gérer les centres commerciaux. Nous devons constamment nous adapter pour intégrer ces nouveautés dans nos stratégies, tout en maintenant notre connectivité avec le terrain. Nous envisageons ainsi d’intégrer davantage de solutions de développement durable et d’IA pour optimiser la gestion de nos sites et renforcer leur attractivité.

Quels sont les plus grands défis dans le marché du retail commercial aujourd’hui ?

Nos défis incluent l’adaptation à un marché en tension, où le recrutement et la rétention de personnel technique sont difficiles. Nous devons aussi répondre à des sites vieillissants et à des propriétaires parfois réticents à réaliser les investissements pourtant nécessaires à la pérennité des sites.

Comment décririez-vous votre style de management ? 

Je m’efforce d’être un leader qui délègue et écoute. Je crois en la collaboration et en l’importance de trouver des solutions ensemble, tout en étant passionné et curieux dans tous les aspects de mon travail. Mon rôle est d’assurer que nous restions à la pointe de l’innovation et de l’excellence opérationnelle, afin de continuer à être un véritable partenaire pour nos clients.

Dans les coulisses des enseignes du moment à Paris, Toulouse et Bordeaux

L’année 2023 se clôture sur une note excitante dans le monde du retail. Des espaces industriels transformés en lieux de vie communautaires à Toulouse, à l’introduction de concepts stores internationaux à Paris, en passant par l’expansion de chaînes de magasins populaires à Rouen : le paysage commercial français continue d’évoluer, promettant, en 2024, de nouvelles expériences de shopping pour tous les goûts et tous les budgets.

La Cartoucherie à Toulouse : un tiers-lieu hybride et dynamique

Après sept ans de développement, les Halles de la Cartoucherie à Toulouse ont enfin ouvert leurs portes. Situées au cœur de l’écoquartier de la Cartoucherie, cet ancien site industriel rénové promet de devenir un lieu de vie hybride incontournable, combinant gastronomie, sport, culture et coworking. Ce projet ambitieux, soutenu par Accessite, qui a joué un rôle clé dans l’établissement du budget, la réalisation du cahier des charges et la création de la structure de gestion, témoigne de l’essor des tiers-lieux comme nouveaux espaces de rencontre et de partage en milieu urbain.

Flying Solo à La Poste du Louvre : un concept store New-Yorkais à Paris

Paris accueille Flying Solo, un concept store de prêt-à-porter new-yorkais qui a choisi la Poste du Louvre pour installer son flagship européen. Sur deux niveaux et 205 m², ce magasin offre une sélection exclusive de créations de designers, marquant ainsi l’arrivée d’une nouvelle ère de shopping et de créativité dans la capitale française.

Action aux Docks 76 : expansion d’un leader du discount à Rouen

La chaîne de magasins Action continue son expansion en France avec l’inauguration de son dernier magasin aux DOCKS 76 de Rouen. Occupant une surface de 1 244 m², ce nouveau point de vente renforce la présence de l’enseigne dans la région, offrant aux consommateurs une expérience d’achat à la fois économique et variée.

Le Tour du Monde du centre commercial en 2030

D’ici 2030, les centres commerciaux à travers le monde subiront une transformation radicale. En Europe, aux États-Unis et en Asie, ces espaces évoluent déjà pour répondre aux besoins changeants des consommateurs, se détachant de leur forme traditionnelle pour embrasser des concepts plus innovants et personnalisés. Examinons comment ces changements impacteront l’avenir du retail dans ces trois régions clés.

Europe : la révolution verte et sociétale des centres commerciaux

En Europe, l’ère des centres commerciaux traditionnels touche à sa fin, laissant place à des espaces plus authentiques et axés sur le divertissement. La révolution verte et sociétale transforme ces lieux en tiers espaces thématiques, où les loisirs dominent l’offre commerciale. Les futurs centres commerciaux européens deviendront des marques à part entière, offrant des expériences uniques mêlant simplicité et authenticité.

États-Unis : divertissement et espaces multifonctionnels

Aux États-Unis, les centres commerciaux, qui ont vu le jour dans les années 50, s’orientent également vers le divertissement. Des projets ambitieux, tels que l’American Dream Wall dans le New Jersey, illustrent cette tendance. Les futurs centres aux États-Unis pourraient devenir des lieux polyvalents intégrant des espaces de coworking et des complexes sportifs, stimulant ainsi la fréquentation.

Asie : audace et hypermodernité

En Asie, l’audace architecturale et l’absence de limites dans la créativité façonnent des centres commerciaux ultramodernes. À Séoul, la Lotte World Tower est un exemple emblématique de cette tendance, combinant espaces commerciaux, hôtels de luxe et bureaux. L’Asie se distingue par une approche plus audacieuse et futuriste, notamment en matière de services digitaux et d’expériences de divertissement.

Le centre commercial de 2030 : un mini-village thématique 

Dans toutes ces régions, les futurs centres commerciaux s’articuleront autour de thématiques fortes, allant de l’écologie au divertissement, en passant par la technologie. Ces espaces viseront à offrir des expériences permettant de s’évader du quotidien, oscillant entre un monde plus vert, simple et authentique, et un univers futuriste et technologique. Ils répondront aux désirs d’agilité et d’instantanéité des consommateurs modernes, offrant des expériences uniques et diversifiées, marquant ainsi une nouvelle ère dans l’histoire du commerce de détail.

La Génération Alpha : Les consommateurs de demain et leurs Impacts sur les tendances commerciales

À l’aube de 2024, il est temps de porter notre attention sur les Alpha, ces jeunes nés après 2010, qui s’apprêtent à devenir une force influente dans le monde de la consommation. En tant que première génération à naître entièrement dans le 21ᵉ siècle, leurs expériences uniques façonnent déjà les tendances futures du commerce et du marketing. Chez Accessite, nous avons choisi d’explorer les caractéristiques distinctives de ces jeunes consommateurs et d’examiner comment ils pourraient redéfinir les stratégies commerciales dans l’avenir.

Comprendre les générations : la clé de stratégies commerciales performantes

Chaque génération, façonnée par des événements historiques et sociaux distincts, affiche des valeurs, des expériences éducatives et des visions du monde qui influencent profondément leurs habitudes de consommation. Une approche commerciale réussie aujourd’hui nécessite donc une compréhension fine des spécificités et des attentes de chaque groupe générationnel. Alors que les Baby-Boomers privilégient les expériences en magasin et valorisent les interactions personnelles avec les marques, la génération Z s’oriente davantage vers le commerce en ligne, influencée par les médias sociaux et les technologies numériques. S’il est encore prématuré d’affirmer les caractéristiques de la génération Alpha, quelques aspects et tendances se dessinent. 

Une technologie omniprésente

La génération Alpha est la première à grandir entourée de technologies avancées. Smartphones, tablettes et autres gadgets numériques sont une partie intégrante de leur quotidien. Cette exposition précoce au digital influence leurs habitudes de consommation, les rendant plus enclins à interagir avec les marques via des plates-formes en ligne et à attendre des expériences d’achat fluides, mais aussi technologiquement avancées.

Diversité, mondialisation et inclusivité

Vivant dans un monde de plus en plus globalisé et interconnecté, la génération Alpha est exposée à une diversité culturelle sans précédent. Cela pourrait les rendre plus réceptifs aux marques qui embrassent l’inclusivité et reflètent une multitude de perspectives. Pour ces jeunes consommateurs, la diversité n’est pas une option.

Conscience environnementale : un moteur de changement 

La sensibilité de la génération Alpha aux problématiques environnementales suggère une préférence pour les marques qui se consacrent à la durabilité. Elle pourrait en effet être encouragée à adopter des comportements plus durables.

L’évolution de l’éducation et ses conséquences

Avec l’émergence de technologies éducatives innovantes, la génération Alpha bénéficie d’un apprentissage plus interactif et personnalisé. Cette expérience pourrait les rendre plus indépendants, critiques et adeptes de l’apprentissage autonome, influençant leurs décisions d’achat.

L’Influence des parents millennials

Les parents de la génération Alpha, majoritairement des millennials, ont leurs propres attentes en matière de consommation, axées sur l’équilibre vie privée-vie professionnelle, l’authenticité et l’inclusivité. Ces valeurs sont susceptibles d’être transmises à leurs enfants, influençant les préférences et les comportements de consommation de la génération Alpha.

Vers une autonomie accrue

La facilité d’accès à l’information et à la technologie devrait également conduire la génération Alpha vers une autonomie précoce. Celle-ci influencera probablement leurs attentes retail en matière de personnalisation, d’innovation et de choix. 

La génération Alpha représente une aube nouvelle pour le commerce. Les entreprises et les marques doivent s’adapter et évoluer pour répondre à ses besoins spécifiques. En anticipant ses préférences, notamment son penchant pour la technologie et sa conscience environnementale, elles pourront se positionner avantageusement pour l’avenir. Il est en effet essentiel de comprendre et d’embrasser les nuances de cette génération pour rester pertinent et prospère dans un monde commercial en constante évolution.

MAPIC 2023 : vitrine des projets de régénération urbaine et de durabilité dans le retail

Cette année, le MAPIC, salon international dédié à l’immobilier commercial qui a fermé ses portes le 30 novembre dernier, a mis en lumière des projets de régénération urbaine et des initiatives durables à travers le monde. De Londres à Séoul, en passant par Milan et Paris, les acteurs majeurs du secteur ont présenté leurs visions pour un avenir plus durable, témoignant d’une évolution significative dans le domaine du retail.

Projets de Régénération Urbaine à l’Échelle Mondiale

Cette édition a notamment souligné l’importance de la régénération urbaine, avec des projets novateurs présentés par des acteurs de premier plan issus de l’Europe, mais aussi de l’Arabie Saoudite, de l’Inde, de l’Irak et du Kirghizistan. Ces initiatives mettent en avant des concepts alliant durabilité et innovation, comme Entrecampos à Lisbonne présenté par Nhood ou encore le parc aquatique alimenté par l’énergie solaire de Tomorrowland Leisure.

L’avenir du retail : divertissement et durabilité

Le MAPIC 2023 a mis l’accent sur l’évolution des centres commerciaux vers des destinations axées sur le divertissement et la durabilité. Le rôle croissant des espaces de loisirs dans l’attractivité commerciale démontre cette tendance. Les discussions entre les leaders du secteur ont par ailleurs souligné l’importance d’une croissance responsable des centres commerciaux et de la nécessité d’en faire de véritables lieux de rencontre.

Technologie et responsabilité sociale

Le salon a également été l’occasion d’aborder l’impact de l’Intelligence Artificielle dans le secteur immobilier. Des entreprises comme Unibail-Rodamco-Westfield et Digeiz ont ainsi illustré la façon dont la technologie peut transformer les centres commerciaux en des espaces plus efficaces et responsables.

Loisirs et restauration : moteurs de l’innovation

Des représentants de grandes marques telles que Netflix, ont partagé leurs perspectives sur la manière dont les loisirs et la restauration deviennent des éléments clés dans les centres commerciaux. Le pop-up store Netflix Bites à Los Angeles, qui sert des plats issus des séries à succès de la plate-forme, témoigne ainsi de la fusion entre divertissement et expérience client.

Le MAPIC 2023 a été une nouvelle fois une fenêtre ouverte sur l’avenir du retail, soulignant la nécessité d’innovation, de durabilité et de responsabilité sociale dans le secteur de l’immobilier commercial. Avec des projets audacieux et des partenariats innovants, le salon a donné un aperçu des tendances qui façonneront le paysage du retail dans les années à venir. Le rendez-vous est déjà pris pour le MAPIC 2024, où ces visions prendront vie.

ChatGPT 4 et le futur du retail ou comment l’IA transforme le commerce !

L’Intelligence Artificielle (IA) n’est pas un phénomène nouveau dans le monde du commerce. Toutefois, avec l’arrivée de technologies comme ChatGPT, le secteur du retail est sur le point de connaître une nouvelle révolution. Développé par OpenAI, entreprise américaine à but non lucratif, cet outil conversationnel basé sur l’IA Générative est capable de générer du texte naturel et de mener une conversation sous forme de dialogues, changeant ainsi la manière dont les marques interagissent avec leurs clients. Observons comment ChatGPT, et des outils similaires en développement, pourraient, demain, transformer le paysage du commerce de détail.

La technologie conversationnelle s’invite dans le monde du Retail

ChatGPT se distingue par sa capacité à produire du texte et à tenir des conversations en imitant le langage humain. Il est ainsi capable de comprendre des requêtes complexes et d’effectuer en quelques secondes de nombreuses tâches de production de contenu, d’analyse de données, voire de code informatique. Ces caractéristiques en font un outil particulièrement adapté au monde du retail, notamment en ligne, où la personnalisation et l’interaction client sont essentielles. Des géants comme JD.com et Amazon ont déjà annoncé travailler sur leurs propres versions de cette technologie.

Les applications commerciales potentielles de ChatGPT

L’utilisation de ChatGPT dans l’univers du retail peut prendre plusieurs formes et se révéler un puissant outil pour le commerce de détail. Une première application pourrait être la génération de mots-clés pour améliorer le référencement et la visibilité en ligne. En outre, ChatGPT peut améliorer l’expérience d’achat en offrant des recommandations personnalisées et en répondant de manière dynamique aux questions des clients. Ce type d’outil promet d’enrichir le processus d’achat en ligne, le rendant plus interactif et adapté aux préférences individuelles.

Un champ de possibilités pour le retail

Au-delà des recommandations, un LLM comme ChatGPT pourrait générer des descriptions de produits, rédiger des publications promotionnelles pour les réseaux sociaux et même automatiser les services clients avec des chatbots sophistiqués. Sa dernière version peut d’ores et déjà gérer les avis des fiches Google Business Profile, formulant des réponses uniques pour chaque commentaire.

Un atout pour les appels d’offres

Dans le cadre des appels d’offres, ChatGPT promet également d’être un atout précieux. L’outil peut rechercher et compiler des informations pertinentes, extraire des détails techniques et des données de marché, tout en aidant à rédiger des réponses claires et persuasives. Il est même capable d’analyser des documents pour en extraire les éléments clés et préparer des ébauches de réponses.

Des limitations à garder en tête

Malgré ses nombreuses applications potentielles, ChatGPT n’est pas sans failles. L’outil peut produire des erreurs et être induit en erreur par des informations incorrectes. C’est ce qu’on appelle « les hallucinations de l’IA ». Il présente également des biais et manque de transparence quant à la provenance de ses données et au cheminement de ses décisions.

ChatGPT représente donc un tournant majeur pour le secteur du retail, offrant des possibilités inédites pour personnaliser l’expérience client et optimiser les processus commerciaux. Alors que cette technologie continue d’évoluer, les entreprises du retail doivent rester attentives à ses développements pour tirer le meilleur parti de ses capacités tout en restant conscientes de ses limites.

Rencontre avec Chloé, responsable RSE chez Accessite

Alors que la RSE est devenue une thématique incontournable dans les entreprises, Accessite est l’un des rares acteurs du retail à proposer un accompagnement complet sur ces sujets à ses clients. Rencontre avec Chloé, nouvelle responsable du service : une jeune femme passionnée, déterminée à embarquer bailleurs et gestionnaires dans la dynamique RSE !

Peux-tu nous décrire ton parcours avant ton arrivée chez Accessite ?

Je suis juriste de formation. J’ai ensuite complété mon cursus initial à l’âge de 28 ans par un Master en droit du développement durable, après une 1re expérience professionnelle. Cela fait désormais 12 ans que je travaille dans le domaine de la RSE, au sein de différents secteurs : le multiservices, les télécoms puis l’immobilier que j’ai découvert il y a 3 ans, chez Hammerson. Rejoindre Accessite représente aujourd’hui pour moi un beau challenge : un poste qui me permet de combiner un volet très opérationnel, propre à la gestion pour compte de tiers, avec l’élaboration et la construction d’une stratégie globale en matière de RSE. 

Pourquoi la RSE devient-elle si importante aujourd’hui pour les centres commerciaux ?

La 1re raison est réglementaire. De nombreux textes s’imposent désormais aux centres, avec des obligations de reporting et des objectifs de plus en plus exigeants en matière de consommations d’énergie, d’équipements électriques ou solaires, ou encore de tri des déchets. Que l’on soit bailleur, gestionnaire, ou technicien, tous les acteurs sont concernés. 

Ensuite, au-delà de cet aspect contraignant, la RSE offre aussi de formidables opportunités. Elle permet de réaliser des économies sur le long terme, en devenant moins dépendant des fluctuations du prix du gaz ou de l’électricité, grâce aux énergies alternatives.  C’est aussi un excellent levier pour faire évoluer l’image des centres, pouvant servir par exemple de supports à des animations marketing et à de la communication sur site.

Quelles sont tes principales missions auprès des centres ?

Je fais beaucoup de pédagogie, pour aider les bailleurs et les locataires à décrypter les textes réglementaires, de plus en plus complexes. Mon rôle est d’expliquer les enjeux en termes de délais, d’obligations, mais aussi de sanction administrative et financière en cas de non-respect de la réglementation. Je les accompagne aussi dans la mise en œuvre de solutions : recherche de prestataires, de financements, ou encore construction d’argumentaires auprès de leurs divers interlocuteurs. Enfin, je mène un travail d’évangélisation, afin que les centres s’approprient pleinement les enjeux de la RSE.

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton métier ? 

J’apprécie énormément l’aspect transversal de la RSE, à la croisée des problématiques environnementales, sociétales, économiques et juridiques. Mon ambition est ainsi d’élargir le spectre, au-delà des seuls aspects de conformité technique que l’on retrouve souvent dans les centres. L’enjeu est en effet de construire une stratégie globale en matière de RSE, qui permettra non seulement d’améliorer l’image de nos centres, mais aussi de proposer aux bailleurs une démarche structurée, encore plus efficiente.

Les zones commerciales et leurs acteurs de la dynamisation des territoires

Le marché de l’immobilier commercial, au 1er semestre, a été marqué par 3 grandes annonces. En premier lieu, le groupe Casino, rattrapé par une dette colossale, cède une partie de ses magasins à Intermarché. Le groupe Carrefour, lui, conclut un accord avec le groupe Louis Delhaize pour le rachat de ses enseignes Match et Cora. Il annonce aussi un partenariat avec Nexity afin de revaloriser près de 80 sites Carrefour en France. Une annonce qui fait écho au plan de transformation des zones commerciales présenté par le gouvernement, le 11 septembre dernier.

Changement d’enseigne pour 119 magasins Casino

Accusant une dette de plus de 6 milliards d’euros, le groupe Casino présidé par Jean-Charles Naouri avait annoncé fin mai la signature d’un accord avec le Groupement des Mousquetaires. Au total, 119 points de vente, issus du périmètre Casino France (hypermarchés, supermarchés, enseignes de proximité), seront ainsi cédés à Intermarché dans les 3 ans à venir. Les enseignes Franprix et Monoprix, elles, ne sont pas incluses dans l’accord.

D’après plusieurs sources syndicales, une première vague de cessions devrait intervenir dès le 2 octobre prochain, qui concerne 61 magasins dont 10 hypermarchés, pour un chiffre d’affaires total de 549 millions d’euros HT. 

La deuxième vague de cession sera lancée au cours des 3 prochaines années, sur un volant similaire de magasins, pour un chiffre d’affaires global de 502 millions d’euros HT.

Enfin, une dernière vague, optionnelle, porte sur un chiffre d’affaires de 461 millions d’euros HT. Il s’agit d’une promesse d’achat pouvant s’exercer à la demande de Casino, durant une période de 3 ans. 

La liste des cessions peut, bien sûr, encore évoluer après examen par l’Autorité de la concurrence. Pour la 1re vague, la bascule juridique s’effectuera via des sociétés de transfert, détenues à 51 % par Casino et 49 % par Intermarché. Cette dernière se donne ensuite le temps nécessaire pour trouver des adhérents intéressés. Une mission loin d’être évidente, d’où la solution de portage proposée. Selon les syndicats, toutefois, Intermarché ne donnera pas de directive à ses adhérents concernant les acquis sociaux, comme le veut la règle dans les groupes indépendants.  

Rachat de Cora et Match par Carrefour

Le groupe Carrefour présidé par Alexandre Bompard a quant à lui annoncé en juillet dernier le rachat des enseignes Cora et Match en France, soit 60 hypers et 115 supermarchés ayant généré en 2022 un chiffre d’affaires de 5,2 milliards d’euros hors taxe. Une opération qui permet désormais à Carrefour de talonner Leclerc avec une part de marché cumulée de 22,5 % (20,1 % pour Carrefour, 2,4 % pour Cora et Match), contre 23 % pour E.Leclerc1. Carrefour conforte ainsi sa position dans le trio de tête des enseignes de la distribution alimentaire, devant l’alliance Intermarché/Casino, et très loin devant Système U et Auchan.

Avec 175 magasins au total, l’opération d’achat concernera près de 24 000 salariés en France, l’accord excluant les activités belges du groupe Louis Delhaize, mais aussi son enseigne de jardinerie, Truffaut. 

La famille Bouriez à la tête du groupe aurait cherché à vendre depuis un peu plus de 5 ans déjà, mandatant plusieurs banques d’affaires. C’est finalement la complémentarité géographique de son parc de magasins avec celui de Carrefour qui s’est avérée décisive dans le rachat. Les magasins Cora et Match occupent en effet des parts de marché importantes dans les régions Grand Est et Nord de la France, où Carrefour est peu présent. Pour Alexandre Bompard, cette « première acquisition majeure en France depuis plus de vingt ans consolide le leadership de Carrefour sur son marché domestique, dans le secteur de la distribution alimentaire ».

Carrefour précise par ailleurs qu’une moitié des synergies annoncées sera liée à l’optimisation de la performance commerciale, à travers le développement de l’omnicanal, l’optimisation de l’activité non alimentaire, l’augmentation du poids de la marque propre, ainsi que les synergies logistiques et les achats.

Si la transaction reste soumise à l’approbation de l’autorité de la concurrence française, Carrefour espère, compte tenu des enjeux de concurrence limités, une finalisation de l’opération à l’été 2024.

Nouveau partenariat entre Carrefour et Nexity

Dans le cadre du plan stratégique Carrefour 2026 présenté par le groupe en novembre dernier, Carrefour s’associe à Nexity pour la réalisation d’opérations de mixité urbaine. 76 sites seront concernés sur l’ensemble du territoire français, touchant l’ensemble des formats (hypermarchés, supermarchés, magasins de proximité). En créant un véhicule de portage foncier avec Nexity, l’objectif est de transformer les magasins existants en des lieux mixtes, partageant l’espace avec des logements, des commerces et des bureaux. La création du véhicule de portage foncier est prévue, au plus tard, pour le 1er trimestre 2024. Il sera détenu à 80 % par Carrefour et à 20 % par Nexity.

Représentant une superficie d’environ 800 000 m2, les 76 sites ainsi transformés devraient permettre la création de 12 000 logements, 120 000 m2 de commerces dont la reconstitution de certains magasins, 10 000 m2 de bureaux et activités, ainsi que 17 000 m2 d’hôtellerie.

40 sites, situés en cœur de ville, seront entièrement réhabilités. L’aménagement des 36 autres, implantés en entrées de ville ou de zones commerciales, concernera des espaces de parking existants. Ils seront alloués à des projets urbains visant à développer la mixité urbaine, lutter contre l’artificialisation des sols et à s’intégrer à l’aménagement du territoire, en concertation avec les élus.

En novembre 2022, Alexandre Bompard estimait que la transformation de son parc en France concernerait au total une surface de 1,5 million de mètres carrés, représentant un potentiel de création de valeur d’environ 500 millions d’euros d’ici à 2030. Un espace foncier qui en fait aujourd’hui, comme les autres acteurs du retail, un acteur majeur de la transformation des territoires urbains.

1 Part de marché cumulée sur les 6 1ers mois de l’année selon Kantar.